« Habiter la ville productive », telle est la réflexion entamée par la direction Grands projets mixtes de BNP Paribas Real Estate et l’atelier d’architecture Syvil. Cette recherche partenariale est axée sur la mixité habitat/activité en site urbain dense afin de répondre aux enjeux émergents de projets mixtes accueillant des activités productives. Ce travail a pour objectif de développer une vision de la ville productive et de ses qualités urbaines.
Préserver une diversité d’emplois en donnant une place nouvelle à la production dans la ville ? Les possibilités pour y arriver sont multiples : hôtels productifs, cités artisanales rehaussées de logements, bâtiments résidentiels accueillant en rez-de-chaussée un local d’activité, des sous-sols réhabilités en espaces productifs…
Ces solutions permettent de par leur complémentarité de répondre à la variété des besoins des activités productives qui souhaitent regagner une place en centre-ville. Malgré leur diversité, elles ont un point commun : toutes tiennent à la révélation d’opportunités pour des immobiliers sur-mesure, accompagnée d’une attention accrue aux usages et aux process des entreprises.
Le premier chapitre de cette brochure présente des exemples d’activités productives qui cherchent à retrouver une place en ville et les deux principales stratégies d’insertion à activer pour atteindre cet objectif.
La ville productive est une ville à forte intensité d’usages. Ses qualités urbaines reposent selon nous sur des dispositifs spatiaux spécifiques qui permettent des rencontres entre habitants et travailleurs, des synergies, des complémentarités entre production et habitat. Ces dispositifs peuvent être de nature à intégrer les espaces de livraison, à mutualiser des espaces, à mettre à distance, à articuler des lieux de rencontres entre les différents usagers.
Le deuxième chapitre présente notre conception de la ville productive : une ville plus mixte, propice aux interactions et aux échanges. Il s’attache à décrire les principales qualités urbaines que nous lui attachons.
Notre conception de la ville productive telle que nous l’avons exposée est celle d’une ville animée par la production dans laquelle les usages, foisonnants, s’articulent dans le temps et dans l’espace grâce à des jeux de mise à distance ou au contraire des lieux de partage. Cette ville que nous décrivons possède intrinsèquement d’autres opportunités qui peuvent renouveler les qualités d’habiter.
Le dernier chapitre pose ainsi le postulat d’un bénéfice réciproque et décrit les trois principales qualités à reconsidérer à la lumière de ce rapprochement.