Urban Corridor

Le géant de la logistique fluviale

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L’inflexion de ce « bâtiment géant » permet de réduire son impact visuel et construit une relation dynamique au paysage. © Samson Lacoste
Commanditaire BAYTREE/PANAFRANCE – organisateur de la consultation : HAROPA
Date Concours 2021
Lieu Port de Gennevilliers
Mission Appel à Projets, Syvil mandataire de la maîtrise d’œuvre
Budget 68 M €
Partenaires Green Switch Meridian AMO Logistique, LUDEFI AMO, Champ Libre paysagiste, GTA Environnement BET VRD, Sinteo BET Certification, DEKRA Industrial BET ICPE, Samson Lacoste perspectiviste
Programme 1 hôtel de logistique urbaine fluviale trimodale + 1 pôle de production industriel + 1 pavillon de services + 1 toiture de production maraîchère
Surface 37 700 m² dont 12 000 m² de bureaux + industrie : 18 300 m² dont 3300 m² de bureaux + pavillon de services : 1250 m² + production maraîchère : 6000 m²
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L’entrée du pôle de production à gauche est signalée par un porche. Au centre, l’entrée de l’hôtel logistique permet d’intégrer les véhicules directement dans le bâtiment. © Samson Lacoste

Ce projet d’hôtel logistique verticalisé envisage la densification des activités de logistique urbaine dans le périmètre du Port de Gennevilliers, au cœur de l’aire métropolitaine. Destiné a accueillir des flux en transit provenant du Port du Havre et du nord de l’Europe par voie fluviale, mais aussi par une logistique routière plus conventionnelle, ce bâtiment géant capable d’accueillir la Tour Eiffel couchée dans son emprise constitue une infrastructure d’envergure pour assurer la distribution urbaine de l’agglomération parisienne sur les derniers kilomètres.

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Des lames miroirs fabriquent un effet cinétique par le reflet morcelé et mouvant de la Seine. © Samson Lacoste
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Le site existant sur le Port de Gennevilliers.

Nombreuses sont les questions posées par les bâtiments industriels contemporains alors que leur retour en ville est plébiscité par un contexte sanitaire et économique chaque jour plus prégnant. Leur masse critique interpelle la question de leur insertion dans le paysage. L’incurvation du bâtiment épouse la voie ferrée, suit la courbure de la Seine et limite l’impact visuel du bâtiment depuis la rive d’en face. Des lames miroirs accompagnent cette inflexion du bâtiment pour construire un effet cinétique par le reflet morcelé et mouvant du grand paysage. La relative instabilité des usages que le bâtiment héberge et leur rapide évolution interpelle sa capacité de garantir une réversibilité totale des plateaux. Ainsi le bâtiment se conçoit comme une vaste étagère subdivisible, un exosquelette extrêmement rationnel et finement sculpté dont on peut assurer la mutation en larges plateaux indépendants pour affronter n’importe quelle transformation.